Époque moderne

Christophe Colomb pose le pied sur l’île de Guanahani aux Bahamas , pensant arriver aux Indes orientales.

Le souvenir de saint François de Paule est encore vif dans les esprits. Les habitants décident, avec leurs faibles moyens, de construire une chapelle en son honneur. La construction de la chapelle Saint-François, première consacrée au saint, débute en 1519, la même année que la canonisation du moine. Il devient ainsi, Saint François de Paule.

Dans l’enceinte du château des seigneurs de Fos, se trouvait la 1ere église du village dédiée à Saint Trophyme. En 1771, la commune constate le mauvais état du petit édifice, devenu trop exigu voire dangereux pour les fidèles. La construction d’un nouveau lieu de culte est décidée. l’emplacement choisi se situe plus bas dans le village, sur un terrain appartenant au Seigneur en place. Saint trophime, deuxième du nom, est née, et la première pierre est posée en juillet 1775. Ses plans ambitionnent l’accueil de près de 1600 fidèles. La réalité des lieux en décidera autrement. Malgré les retards de chantiers dus aux malfaçons, l’église est finalement ouverte au culte en 1783.

La Révolution française arrive dans les villages français et transforme radicalement le paysage. À Bormes, les droits féodaux sont abandonnés. Le château est revendu comme bien national, de même que les lieux de culte.
Églises et chapelles sont vidées de leurs représentations religieuses. Elles, deviennent alors, des ‘Temples de la Raison’’ , des endroits ou l’on va expliquer au peuple , les nouvelles lois et la nouvelle hiérarchie du pouvoir. Les œuvres sont remisées et auraient été détruites sans l’intervention in extremis de la commune. Le château des Seigneurs de Fos sera vendu 100 francs a un révolutionnaire ‘’sans culottes’’ local, Mr Donat Crest.

1789 est aussi la date de construction de la Tour de l’Horloge , dont le sommet accueille une cloche rythmant la vie paysanne du village et avertissant les habitants d’un éventuel danger, comme le départ d’un incendie.
Les années qui suivent, le village retrouve son autarcie. Les calamités agricoles détruisent quelquefois les récoltes. Les périodes de gel anéantissent les oliviers , les arbres fruitiers , les vignes. Famine et disette tapent souvent aux portes de la ville.