Époque néolithique
-3000 ans avant JC au Ve siècle après JC
-2800 ans avant JC
Occupations éparses du territoire
Dans une période proto historique , Bormes et le territoire alentour n’est occupé que par de petites communautés éparses. Les témoins de cette période lointaine sont donc assez rares. Dans le secteur, le Dolmen de Gaoutabry est considéré comme un lieu de culte et de tombes collectives. On y distingue deux périodes principales d’activité : la fin du Néolithique (2800 ans av. J.C.) et le début de l’Âge du cuivre (2000 ans av. J.C.).
Des camps retranchés apparaissent à l’âge du bronze (de 2700 à 900 av. J.-C) , et de nombreux oppida à l’âge du fer.(-800 av.Jc) desquels une communauté pourra voir arriver un éventuel danger , préparer sa défense ,ou sa fuite. Ces positions au sein des forêts permettent une exploitation directe des ressources pour une communauté rurale et pastorale. Pour Bormes les mimosas, toute position élevée a pu servir d’oppidum : bien que peu fouillés, les sites du Cros de Carle et de Constance , n’ont pas permis de dater avec exactitude leur périodes d’occupation.
-600 avant JC
La Provincia Romana
Colonisé par les Grecs au VIe siècle av. J.-C., le territoire de la région actuelle fait ensuite partie de la province romaine transalpine dénommée Gaule narbonnaise ou Provincia Romana d’où dérive son nom actuel, la Provence, du latin Provincia. C’est également dans cette période que les Phocéens, peuplade de la Grèce antique, fondent Massalia, l’actuelle Marseille. Cette civilisation grecque, maintenant installée sur la partie méridionale de la Gaule, va influer la population celtique locale installée, et de plusieurs manières. D’un point de vue artistique, ou matériel, les Grecs apportent l’utilisation de la monnaie, de l’écriture.
En provenance de Phocée, petite cité grecque sur la Mer Egée (Turquie actuelle), les marins vont créer plusieurs comptoirs, dont la future Massalia (Marseille), idéalement placée tout au bout du couloir Rhodanien.
-400 avant Jc
Installation des Bormani
Tout le secteur fonctionne comme un immense comptoir d’échanges commerciaux, grec puis romain. Tout au bout des routes maritimes, se trouvent les ports , dont les principaux sont Sète , Marseille , Toulon. Dans le secteur c’est Olbia , au fond de la baie de Hyères, qui déploie son quai de déchargement. C’est par ces routes maritimes qu’arrivent en Provence, l’olivier et la vigne. Les nombreuses épaves de bateaux de commerce qui jalonnent les fonds sableux de nos côtes, témoignent d’une intense activité.
Durant cette période, les Celtes s’installent sur un vaste territoire, venant se mêler aux anciens occupants, formant dorénavant une tribu celto ligure dont les activités rurales et pastorales apportent une relative prospérité. Une tribu Ligure, les Bormani, adoratrice du Dieu Borvo, s’y installe également. On peut penser que le nom de la tribu est à l’origine du nom du village aujourd’hui, laissant penser également que si la particule a traversé les siècles, le territoire a été occupé sans interruption , pour finalement nous transmettre son nom.
Quelques sites, comme Léoube ou le Pellegrin sont occupés en bordure de mer. Les sondages n’ont apporté que peu de matériel, essentiellement constitués de débris d’amphores, de morceaux de tuiles, sur le site de métairies de taille modérée.
1er au siècle après JC
La Pax Romana ou Paix romaine
Les romains, dirigeant leurs colonies éparses autour de la Méditerranée, se trouvent confrontés à un problème important. Les routes maritimes permettant l’acheminement d’hommes et de marchandises, sont régulièrement l’objet d’attaques de pirates et de pilleurs d’origines diverses. Ils doivent absolument sécuriser les convois et pacifier les territoires de conquête romaine s’ils veulent pérenniser leur développement. Cette ‘’Paix romaine’’ ou ‘’Pax Romana’’ désigne une période allant du 1er siècle au 2eme siècle après JC.