L’amphore est un conteneur de production méditerranéenne qui avait plusieurs usages : la conservation des produits, le transport et le commerce.
Le musée possède ainsi des amphores datant du 2eme siècle av JC. Créées à partir de terre cuite, ces amphores étaient autrefois utilisées pour stocker et transporter les denrées alimentaires (vin, huile d’olive, poisson, bière, saumure…). Afin de conserver au mieux les aliments, l’intérieur était souvent enduit de poix, une résine végétale connue pour ses vertues anti bactérienne, permettant de rendre la paroie étanche. Cette technique donnait un goût très caractéristique et boisé au vin.
L’amphore est ainsi considérée à l’époque comme un emballage jetable. Une fois vidée, elle est pilée et mise en poudre ou brisée au mortier pour devenir un matériau de construction. Son col était parfois utilisé comme élément de canalisation.
Leur capacité variait de 3 à 4 litres à une trentaine de litres (la moyenne se situait à 25 litres ). Elles étaient donc autrefois un moyen d’obtenir une unité de mesure très précise.
Ayant pour mission de conserver, le musée témoigne des différentes coutumes de la vie Borméenne, au travers de sa collection ethnographique et archéologique. Vous pourrez ainsi retrouver dans la collection permanente, des objets en terre cuite et baslate datant de l’époque gallo-romaine : cruches, meule rotative, amphore à l’huile, amphore vinaire, pelvis (plat), et poêlon.