01.10.2024

Partage et convivialité à Bormes les Mimosas

Le mois de septembre se basait sur l’idée de partage, de convivialité et de patrimoine.

En effet, le musée participait aux journées européennes du patrimoine ainsi qu’à l’escapade gourmande organisée par la commune de Bormes.

Pour ce week-end du 21 et 22 septembre, le musée était ouvert gratuitement au public et laissait place également à quelques activités !

Vous pouviez assister à une démonstration de deux métiers d’art : la dorure et l’art floral réalisé en soie.

Les enfants pouvaient également s’amuser à confectionner leur petit parachutiste en papier et par la suite, tenter de le faire voler !

En plus de la visite libre du musée ; il était aussi possible de participer à la visite commentée par l’association Mémoire Bormes 1944 qui mettait en avant le quotidien sous l’occupation. Et si vous préfériez un côté plus artistique, vous aviez la visite guidée du Bormes des artistes.

Nous avons ensuite enchaîné avec l’escapade gourmande du 27 au 29 septembre.

Le jeudi 26, Sakina, sommelière à l’Hestia et diplômée en histoire/géographie, est venu nous parler de l’histoire du vin. Jumelant ses passions pour l’histoire et pour le vin, ce fut une conférence passionnante présentant les débuts du vin et comment il est arrivé à ce qu’il est aujourd’hui dans notre vie quotidienne pour finir par un questionnement sur qu’est-ce qu’il sera demain. Nous avons eu droit par la suite à une dégustation d’un vin comme il était réalisé par les Grecs il y a 3000 ans !

Ensuite, vous pouviez retrouver le stand du MHAB pendant deux jours à la Favière pour en apprendre plus sur la faïence et l’art de la table de l’Elysée ! Et pour un côté plus manuel, vous pouviez participer à notre atelier dans l’enceinte du musée le samedi. C’était l’occasion de transformer du café en aquarelle aux multiples nuances et faire parler votre créativité !

21.08.2024

Les activités de l’été au Musée d’Histoire et d’Art de Bormes !

Si vous êtes en recherche d’occupation pour les enfants ou même les adultes, n’hésitez pas le Mhab à des activités à revendre pour l’été !

L’été est là et le mhab a décidé d’en faire profiter le plus de monde possible, que vous soyez de Bormes ou d’ailleurs, tout le monde y est convié.

Au programme, des conférences, des ateliers, pas mal de sorties à faire seul ou en famille !

Revenons sur le mois de juin :

  • Workshop urban sketching : une session workshop animée par l’artiste Lapin. Durant une journée, les visiteurs ont pu découvrir les techniques d’urban sketcher, du croquis à la mise en couleur.
  • Toujours en lien avec l’exposition temporaire de l’illustrateur Lapin, nous avons eu droit à une conférence de l’artiste expliquant son process lors de la création de ses livres d’artiste.

Le mois de juillet a quant à lui commencé avec :

  • Un atelier de création de carte marine : les participants ont pu habiller leur carte marine selon un thème choisi (les animaux marins, la piraterie ou la chasse aux trésors). De quoi s’improviser cartographe ou encore pirate le temps d’une journée !

  • Conférence sur la navigation astronomique : on a pu découvrir tous les principes et l’histoire de la navigation astronomique des 18 et 19e siècle, animé par l’Observatoire Astronomique du Gros Cerveau.

  • L’Atelier Fiesta : en s’inspirant de l’art du tango et des gauchos argentins, les participants ont réalisé une carte créative et colorée
  • Des Escapes Game toutes les semaines : un malfrat a prévu de voler une œuvre du musée ! En 1h, l’équipe devra trouver l’œuvre convoitée avant qu’elle ne soit dérobée…
  • L’atelier dorure : les participants ont pu dorer un motif préalablement gravé et rehaussé à la feuille d’argent.
  • Une conférence sur le sport dans l’art : en parcourant 3000 ans d’histoire de l’art et de pratique sportive, Annette Gelinet propose une exploration dans l’histoire de l’art dans laquelle on retrouve des peintres emblématiques.
  • Création d’écusson en argile : les enfants ont découvert de manière ludique les différents acteurs ayant pris part à la libération de Provence, puis ils ont réalisé un écusson en argile.

Plusieurs dates sont encore disponibles pour les escapes game et les visites guidées, n’hésitez pas à nous contacter.

Les activités se prolongent jusqu’en septembre, vous pouvez retrouver tous les évènements du Mhab dans notre agenda en ligne …. Ou en nous suivant sur nos réseaux sociaux !

19.06.2024

Un prêt exceptionnel d’une toile de Marie Cazin au Département du Pas-de-Calais pour une exposition


Il y a quelques mois, le MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes recevait une demande exceptionnelle de prêt du Département du Pas-de-Calais pour leur prochaine exposition dédiée au Femmes artistes de la Côte d’Opale (1880-1930).

À cette occasion, c’est l’œuvre de Marie Cazin “Deux pêcheurs d’Equihen” qui a été sélectionnée pour compléter leur exposition. Restaurée par le Département du Pas-de-Calais, à son retour au MHAB en fin d’année, elle pourra intégrer le parcours permanent du Musée de Bormes.

Marie CAZIN Paimbœuf (Loire-Atlantique), 1844 – Équihen, 1924

Fille d’un graveur nantais, Marie Guillet effectue son apprentissage dans l’atelier de Juliette Bonheur, sœur de la célèbre peintre animalier Rosa-Bonheur et auprès du sculpteur parisien Antoine Louis Barye, réputé pour ses animaux en bronze.

Elle rencontre Jean-Charles Cazin au musée du Luxembourg où elle étudie les maîtres modernes et l’épouse en 1868.

Sous le Second Empire, l’espace investi par les femmes sculpteurs est un espace semi-public à l’accessibilité modérée : les églises, les cimetières, les institutions culturelles. Avoir un père et un époux artistes, est un atout important à cette époque pour entrer dans un milieu essentiellement masculin, faciliter l’accès aux Salons et activer le contact avec les critiques et les patrons.

A 25ans, elle est, comme son mari, à la fois peintre et céramiste et mène à ses côtés sa propre carrière, en conservant son autonomie. Tous deux collaborent à la production d’œuvres tournées vers les arts décoratifs. Dès 1869, elle décore des pièces céramiques qui suscitent l’admiration.

Exposée à la Royal Academy de Londres en 1874 et 1878, Marie Cazin expose pour la première fois au Salon des Artistes Français en 1876 en tant que peintre de paysages. A partir de 1882, elle se distingue par ses sculptures et ses motifs ornementaux. Son œuvre monumentale est importante. Ses œuvres sont empreintes du même sentiment méditatif que les toiles de J-Charles Cazin.

Dans le milieu culturel parisien, ses travaux sont reçus avec respect : elle obtient en 1886 une mention honorable pour un haut-relief en plâtre “Fragment de décoration” et reçoit une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1900. Elle exposera régulièrement au Salon des Artistes Français jusqu’en 1889.

Son œuvre majeure est réalisée 12 ans après «La Sakountala» de Camille Claudel sur un bloc de marbre de Carrare de 600kg illustrant une autre scène de cette légende hindoue.

Elle expose souvent en compagnie de son mari et de leur fils, Michel. En 1897, à Bruxelles lors de l’Exposition Internationale, Marie Cazin présente des œuvres aux influences symbolistes, tandis que Jean-Charles Cazin expose des paysages.

On retrouve dans son œuvre, sculptures et dessins, le thème récurrent de la fonction sociale des femmes. Certaines sculptures de l’artiste renvoient au thème de la mort,

la précarité de l’existence, l’importance du vécu mental, soit des sujets appréciés de l’art symboliste. Odilon Redon évoque le bronze Regret comme « une remarquable réussite dans la promotion d’un art de l’intériorité ».

Signe de reconnaissance de son statut professionnel, Marie Cazin devient sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts, à sa création, en 1890 et se charge de la section des arts décoratifs. Elle y expose jusqu’en 1914.

Dans les derniers temps de sa carrière, Marie Cazin s’engage dans des commandes pour des créations décoratives pour une école d’infirmière (1910) ou encore des dessins pour les Gobelins (1912-1913).

Dès le début de la Première Guerre Mondiale, la famille s’est retirée à Équihen (aux environs de Boulogne-sur-Mer) dans une maison près de la plage. Cazin y fait construire un grand atelier avec un four pour la céramique. Marie et Michel, sont les modèles de Charles. On retrouve leur portrait dans de nombreuses œuvres (Agar et Ismaël, Judith). L‘esquisse de la jeune femme de profil dans Judith est sans doute celui de Marie qui a posé de nombreuses fois pour les études préparatoires de son mari.

Bien qu’éclipsée par la réputation de son époux, Marie Cazin a su garder son originalité propre pour devenir un sculpteur reconnu au terme d’une carrière très productive. Elle eut l’honneur de voir le Musée du Luxembourg de Paris acquérir un bronze de son buste de “David”.

L’artiste et Bormes

Dès 1891, le couple se partage entre le Var et le Pas-de-Calais et Jean-Charles ne se consacre plus désormais qu’au paysage jusqu’à sa mort en 1901. Marie Cazin consacre les dernières années de sa vie à perpétuer la mémoire de son mari. Elle souhaitait donner à l’État la maison et l’atelier d’Équihen pour réaliser un musée, mais le projet n’a pu voir le jour.

Elle est l’auteur du buste en bronze qui orne la sépulture de son mari, dans le petit jardin de la chapelle Saint-François située au cœur de notre village.

En 1926, après sa mort, sa sœur Célie Heseltine, épouse du peintre et graveur Arthur Heseltine, fait don au musée de Bormes de plusieurs œuvres de son beau-frère J-C. Cazin (le tableau Judith et quelques études). Cette même année, ces dons, entre autres, motiveront la décision du Conseil Municipal pour la création du musée communal. Marie Cazin est enterrée à Boulogne-sur-Mer.

23.12.2023

Reportage France 3 sur l’exposition évènementielle du MHAB

Le MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes les Mimosas à l’honneur de JT de FRANCE 3 !

Immersion dans l’exposition en images.

L’exposition consacrée au Mobilier de la Présidence au Fort de Brégançon a aussi été abordée dans l’emission VOUS ETES FORMIDABLES sur France 3 également !

13.09.2022

Exposition musée dans les airs

Tout l’été, les passants ont pu admirer 18 œuvres de la collection du MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes les Mimosas et certains des plus beaux paysages de Bormes les Mimosas, exposés à ciel ouvert.

17.08.2022

Cérémonie du 17 Août 2022

A l’occasion de la 78ème cérémonie de la Libération de Bormes, le MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes les Mimosas a présenté en avant-première la station du Débarquement et diffusait les témoignages recueillis auprès de deux des 180 lavandourains pris en otage le 16 août 1944.

Les deux stations, à découvrir lors de la réouverture le 22 octobre 2022, ont notamment été réalisées à partir d’images d’archives conservées par le Service Historique de la Défense (France) et des archives du San Diego Air and Space Museum (Etats-Unis). Elles ont permi de reconstituer heure par heure, le débarquement des commandos d’Afrique au large du cap Nègre.

Pour la première fois, cet épisode, de même que les combats du col du Gratteloup, seront présentés au musée de Bormes.

Les visiteurs ont été nombreux à venir découvrir cet épisode décisif de la libération du pays.

Cérémonie du 17 août 2022 – MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes les Mimosas
Cérémonie du 17 août 2022 – MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes les Mimosas
Cérémonie du 17 août 2022 – MHAB-Musée d’Histoire et d’Art de Bormes les Mimosas